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Découverte de l’orchestre philharmonique

Nous sommes arrivés de bonne heure au Palais de la Musique et des Congrès. La salle était très grande, remplie de fauteuils. Sur la scène certains musiciens répétaient. Ils jouaient chacun pour soi. Ça faisait plus de bruit que de musique.

Au moment où le concert allait commencer, les lumières se sont éteintes. Tous les musiciens et le chef d’orchestre sont entrés sur scène. Le hautbois a donné le « la » pour que tous les musiciens accordent leur instrument.

Ils ont interprété la grande symphonie de Franz Schubert.

Durant le concert, une dame a raconté l’histoire du compositeur. Elle a donné des explications sur le morceau. Elle a même mangé un gâteau, le sachertorte, pour que nous comprenions qu’une symphonie c’est comme un gâteau où chaque couche représente une famille d’instruments.

Certains enfants ont eu le droit d’aller sur la scène et de s’approcher des musiciens.

La musique était harmonieuse, parfois triste, parfois joyeuse, parfois drôle. Le concert était beau et réussi.

Les élèves de CE2

La visite du musée des Beaux Arts

Jeudi 30 novembre, nous sommes allés à Strasbourg pour visiter le musée des Beaux Arts. Il est situé dans le Palais des Rohan. Virginie, notre guide, nous a présenté des tableaux que nous pouvions admirer mais nous n’avions pas le droit de les toucher. Elle nous a demandé de mimer des émotions : la colère, la sérénité, la tristesse, la joie, la peur, la douleur.

Nous devions ensuite observer les détails des tableaux et décrire les émotions que l’artiste a représenté. Nous avons dû deviner et dessiner la partie manquante du tableau « Jeune garçon pincé par une écrevisse » de Caravage. Virginie nous a aussi raconté l’histoire de Céphale et Procris qui est blessée mortellement par son mari lors d’une partie de chasse. Nous avons aimé cette visite guidée qui nous a appris que chaque tableau apporte une émotion différente.

Les élèves de CE2

Une journée à la MER

Les élèves de CP et CE2 ont passé une journée à la Maison de l’Eau et de la Rivière de Frohmuhl. Au-delà des apprentissages et découvertes qu’ils ont pu faire, cette sortie a permis de développer des liens entre les élèves, de créer une cohésion de groupe en ce début d’année scolaire, dans ces classes où les enfants proviennent de diverses écoles du RPI. Les animateurs Camille et Romain leur avaient concocté un programme où l’entraide était au cœur des activités.

Ils vous racontent avec leurs mots cette journée particulièrement riche.

Déroulement de la journée par Clara et Théo

Le jeudi 28 septembre 2023, nous sommes arrivés à 9h30 à la Maison de l’Eau et de la Rivière et sommes repartis à 15h30.

Nous avons commencé par un rallye-photos. On devait chercher des endroits grâce à des photos que nous a données Camille où on trouvait une feuille avec des questions. Il fallait répondre aux questions.

A l’atelier « tobbogans », on devait faire un circuit pour une balle avec des éléments trouvés dans la forêt. La balle devait tomber dans un trou ou arriver dans une grotte.

Pour finir la journée, on avait des petits défis autour de l’étang. Les petits défis consistaient à faire des jeux, des mémories, des puzzles (lynx, écureuil, grenouilles). Il fallait trouver des animaux cachés, jouer avec des objets de la nature et des empreintes.

La journée est passée très vite.

Le rallye-photos par Léa et Sophia

Le matin, en arrivant, nous avons fait une activité où il fallait chercher des affiches à partir de photos. C’est un rallye-photos. Sur les affiches, il y avait de petits exercices : trouver les bonnes empreintes, traduire un message codé, reconnaître la bonne silhouette. Tous les exercices concernaient les animaux, la nature, la forêt et l’eau.

Les toboggans par Alicia et Juliana

On a fait des toboggans dans la forêt avec des bâtons et on a mis des décorations. On a fait rouler une balle dans les toboggans, il ne fallait pas qu’elle sorte avant la fin, mais il fallait qu’elle finisse dans un trou, une cabane ou une grotte.

Puis, on a fait des tests avec Camille. Enfin, chaque équipe a montré son toboggan aux autres élèves. On avait trois essais. Il y avait de grands, de moyens et de petits toboggans.

Autour de l’étang par Nélia et Mel

Par petit groupe, nous avons fait des petits exercices tout autour de l’étang. Il y avait une chenille en bois qui avait des trous. A l’intérieur du trou, on devait toucher l’objet et l’associer à une affiche qui disait ce que c’était. Il y avait des animaux cachés dans la forêt et on devait les trouver. On devait aussi faire du land art. c’est faire un tableau avec des feuilles, des pommes de pin, des pierres en grès, de la mousse et tout ce que l’on pouvait trouver dans la forêt. Il fallait refaire le puzzle d’un écureuil. Sur chaque pièce des empreintes d’animaux étaient des indices pour nous aider. Il y avait aussi le puzzle géant d’un lynx. Dans un atelier, on devait retrouver les mêmes éléments naturels : une pousse d’épicéa, une feuille de hêtre, une cupule de gland… Nous avons joué au mémory des plantes.

Dans la peau d’un forestier

Pour finaliser le projet « les Vosges du Nord, un océan de forêt », les élèves des classes de CE2-CM1 ; de CM1-CM2 de Dossenheim et les CM1-CM2 d’Ernolsheim ont pu approfondir ensemble leurs connaissances au travers de divers ateliers et notamment en se mettant dans la peau d’un spécialiste du milieu forestier. Cela s’est passé le 26 juin au château du Warthenberg.

Les textes suivants, écrits par des élèves de CE2-CM1, vous en disent plus long.

Dans la peau d’un écologue par Ona, Alix et Jayson

La parcelle

Nous avons dû observer une parcelle de forêt et essayer de lui donner une note. Les animatrices nous ont expliqué les mots difficiles comme les strates* et les trouées*. Avec une grille d’observation, on a répondu aux questions. Elles concernaient le nombre d’espèces présentes, les différentes strates de végétaux, les trouées laissant passer la lumière et la présence de bois mort. Ensuite, on a eu une roue avec ces 4 éléments qui permettait de donner une note à la parcelle. La nôtre allait de 6 à 10.

Le métier

Le métier d’écologue consiste à surveiller et observer l’environnement de la forêt.

Ce qu’on a appris

On a appris que les arbres morts servaient à des jeunes arbres pour pousser et que ça continuait comme un cycle. Et que la biodiversité est très importante pour le cycle de la forêt.

*Lexique

Strates : hauteur des plantes

Trouée : large ouverture entre les arbres

Dans la peau d’un garde-forestier par Bastien et Léandro

Le garde forestier travaille dans la forêt. Il observe les arbres, il marque ceux qu’il faut couper. Une fois les arbres marqués, le bûcheron vient les couper. Il y a plusieurs raisons pour qu’on coupe les arbres : soit ils ont des maladies, soit ils sont trop haut et dangereux, soit ils empêchent les autres arbres de pousser.

Le garde-forestier mesure le diamètre de l’arbre à 1m30 de hauteur avec un grand compas pour connaître la quantité de bois que l’arbre a produit.

Il surveille la forêt. Il doit faire attention au feu. Il donne des conseils au promeneur pour qu’il respecte la forêt.

Merci à Mr Meneut qui nous a présenté son métier passionnant.

Nous avons passé une bonne journée!

Dans la peau d’un naturaliste par Aaron et Kenza

Avec les naturalistes, nous avons découvert toutes sortes d’arbres. L’épicéa et le sapin font partie des conifères. Le chêne et le hêtre font partie des feuillus. Nous avons cherché les différentes essences d’arbre avec une clé de détermination. Avec cet outil, on a d’abord observé si les feuilles étaient lisses ou dentées. Puis avec cette information, on a essayé de retrouver la même feuille en cherchant les ressemblances. Nous avons adoré!

Dans la peau d’un artiste par Léo et André

Au Warthenberg, nous avons fait de l’art dans la forêt. Nous avons utilisé du bois, des feuilles, des cailloux, de la mousse et toutes sortes de végétaux. On a reproduit la forêt en petit, une maison pour castors. Certains groupes ont réalisé des tableaux en forme de flèche ou de spirale. Ce qui était difficile c’était de se mettre d’accord pour créer une œuvre collective.

La cigogne noire par Louisa et Sonia

Son alimentation

La cigogne noire mange des poissons, des orvets, des vers de terre. Mais elle ne mange pas de végétaux.

Son habitat naturel

La cigogne noire vit dans les milieux humides non habités par les humains. C’est un animal très discret. Son nid mesure environ 1m80cm.

La migration

La cigogne noire migre de l’automne jusqu’au printemps vers les pays chauds d’Afrique. Elle n’aime pas passer par les mers et les océans car elle ne peut pas se poser.

Un émetteur

On pose un émetteur sur le dos de la cigogne noire pour repérer le chemin qu’elle prend lors de la migration. Il y a trois satellites pour une seule cigogne noire. On a repéré dans notre forêt 5 nids de cigognes noires.

Une magnifique journée d’une grande richesse très appréciée par les enfants qui adressent un grand merci aux parents accompagnateurs, aux animateurs nature ainsi qu’à Mr Meneut, le garde-forestier de notre forêt.

Visite de la maison rurale de l’Outre-Forêt

Une journée pédagogique à la Maison Rurale de l’Outre-Forêt est un petit voyage dans le temps. A l’échelle de nos élèves, c’est une incursion dans un passé lointain. Pour nos anciens, c’est une époque encore bien vivante dans leur mémoire.

Durant cette journée, les élèves de CP, CE1, CE2 et CM1 ont eu la chance de devenir l’espace d’une heure des écoliers d’autrefois. Ils ont pu également fabriquer du beurre en se servant d’une baratte et découvrir en visitant la ferme et la maison d’habitation de quelle manière on vivait, comment on se nourrissait, où l’on dormait…

Explorons ensemble ces mille et une choses qui faisaient le quotidien des années 1920.

Au garde-manger, c’est-à-dire à la cave…

Dans la maison d’habitation. La stub.

La cuisine

En annexe

La fabrication du beurre

Ingrédient : de la crème entière, recueillie sur le lait entier qu’on a laissé posé quelques temps.

Battre la crème.

A l’école, c’était bien différent autrefois…

Des jouets

Une journée très riche en apprentissages. Un grand merci aux bénévoles de Kutzenhausen qui ont mené les divers ateliers et animé la visite guidée.

Un vol de montgolfières pour les CE2 CM1

Après avoir présenté à sa classe un exposé sur la montgolfière, Eline et ses parents ont invité la classe de CE2 CM1 à un vol de démonstration. Quoi de mieux pour vraiment comprendre comment ça fonctionne?

C’est avec un grand intérêt que les camarades de classe d’Eline ont assisté aux différentes étapes nécessaires au vol. Pour des raisons météorologiques, le vol a eu lieu à la salle de la Zinsel. Voici des explications en images.

Un grand merci aux parents d’Eline!

Adoptons des écogestes

Les élèves de CE2, CM1 et CM2 ont bénéficié d’ateliers scientifiques sur le thème de l’énergie de confort : se nourrir, se chauffer, se déplacer, s’éclairer, communiquer, …

Ces ateliers ludiques et concrets, animés par Alys de l’association Alsace Alter Energies, avaient pour objectifs de faire prendre conscience aux enfants du poids de l’énergie dans notre vie quotidienne, d’identifier les sources d’énergie et les problèmes liés à leur utilisation, de découvrir et adopter des solutions afin de s’inscrire dans la transition énergétique.

Quelle est la température de confort d’une pièce occupée? Combien d’années d’exploitation de gisements fossiles reste-t-il encore? Quelle est la déperdition d’énergie électrique depuis sa production à la centrale électrique jusqu’à son arrivée chez l’habitant? Quelle est la consommation d’énergie par habitant selon le pays? Qu’est-ce que l’effet de serre? Voici, entre autres, quelques questions auxquelles les élèves ont pu répondre au travers des ateliers.

« Mangez local, mangez des produits de saison, faites vos courses au marché plutôt qu’au supermarché ; privilégiez la marche, le vélo ou les transports en commun ; adoptez des gestes réflexes afin de limiter la consommation d’énergie pour le chauffage ou l’électricité… » Autant de messages que les élèves souhaitent vous transmettre pour agir avec vous et lutter ensemble contre le réchauffement climatique.

Vous trouvez ci-dessous les productions réalisées par les élèves à la fin de la séquence d’apprentissage.

Nos visites à Strasbourg

Les classes de CE2 CM1 CM2 ont effectué une sortie culturelle à Strasbourg. Au programme des CE2 CM1 : le musée alsacien, la cathédrale et le musée de l’œuvre Notre-Dame. Dans les textes suivants, les enfants retracent leurs découvertes.

Une ferme alsacienne

La ferme alsacienne était constituée de quatre bâtiments disposés en U. La maison d’habitation où habitaient les parents, les grands-parents et les enfants ; le hangar où le fermier stockait ses outils, la grange où il stockait la nourriture des animaux et des humains et l’étable où vivaient les animaux. Le tas de fumier était au milieu de la cour pour montrer que la ferme était riche. Plus il y avait de fumier, plus il y avait d’animaux, c’est-à-dire que la famille était plus riche. Pour avoir de l’eau, soit il y avait un puits dans la cour, soit il fallait aller la chercher à la fontaine du village.

Edgar et Timothée

La cuisine autrefois

Presque tout ce que l’on mangeait provenait de la ferme et était fabriqué par les habitants. Dans la cuisine, il y avait un four à pain pour cuire son pain. Le pain était gardé en hauteur pour que les rongeurs ne le grignotent pas. Il n’y avait pas de réfrigérateur. Alors, on utilisait des poteries grises de Betschdorf. On y gardait les œufs, l’huile et beaucoup d’autres choses. On faisait le beurre soi-même avec une baratte à beurre. Comme il n’y avait pas de robinet, on cherchait l’eau du puits s’il y en avait un dans la ferme ou bien à la fontaine dans le village.

Léo et Brenda

La stub

La stub est la pièce où l’on vivait le plus. Cette pièce servait au repas et au sommeil. C’était la seule pièce avec la cuisine qui était chauffée. On s’asseyait sur un banc d’angle pour manger à table. Les parents dormaient dans une alcôve avec le dernier bébé de la famille. Les autres enfants dormaient dans la chambre au-dessus de la stub. Les grands-parents dormaient dans une chambre à côté de la stub. On plaçait le bébé à côté du kacheloffe. C’est un poêle en faïence au-dessus duquel on faisait sécher les habits en hiver.

Eline et Louisa

Le chauffage dans la maison alsacienne

Le poêle se trouvait dans la pièce la plus grande, la stub. C’était un poêle en terre cuite, en faïence, appelé un kacheloffe. L’intérêt de ce type de poêle était que quand la nuit venait et que le feu s’éteignait, les pierres en terre cuite gardaient la chaleur, ainsi la maison était chauffée. On alimentait le poêle depuis la cuisine par une trappe. La chambre des parents et celle du plus jeune enfant était ainsi chauffée par le poêle en faïence. La chambre des enfants était juste au-dessus de la stub, elle recevait donc un peu de chaleur. Si jamais la nuit était trop froide, ils avaient un édredon en plumes d’oies et un bettstein (pierre de lit en terre cuite) ou une bouillotte.

Ona et Sonia

La cathédrale

La cathédrale est faite en grès des Vosges. Elle est très haute et mesure 142 mètres de haut. Tout autour, il y a des gargouilles pour évacuer l’eau de pluie. Sur la façade, on peut voir beaucoup de belles statues. A l’intérieur, sur les vitraux, il y a des histoires de la bible. Il y a aussi une horloge astronomique et une belle rosace. Nous avons caressé le petit chien porte-bonheur de la cathédrale.

Kenza, Bastien et Matthias

Les animaux fabuleux de la cathédrale

Dans la cathédrale, on trouve des animaux imaginaires. Les gargouilles ressemblent à des animaux légendaires. Elles servent à évacuer l’eau. Sur les vitraux, on trouve des animaux fabuleux et des petites histoires. Il y a autant d’animaux fabuleux parce que les sculpteurs et les verriers n’avaient jamais vu les animaux en vrai. Ils les représentaient à partir de descriptions qu’on leur faisait.

Jade et Achille

Les CE2/CM1 à l’exposition de pommes et de champignons

Le 10 octobre, nous sommes allés à Bouxwiller pour apprendre plein de choses sur les pommes, les champignons et le miel. Il y avait différents stands de découverte où des adultes répondaient à nos questions. Une conteuse nous a raconté les histoires d’Isaac Newton et de Guillaume Tell, nous avons même pu essayer le tir à l’arbalète. Nous avons goûté des pommes ainsi que du jus de pommes. C’était bon!! Nous avons vu comment on récolte le miel. Il y avait plus de 165 sortes de champignons, certains étaient mortels!!! C’était très intéressant!

Léandro, André et Louis ; Jade et Matthias

Les pommes

Sur la table, il y avait 49 sortes de pommes différentes : des rouges, des vertes et des jaunes. Certaines pommes sont très sucrées, d’autres moins sucrées. Avec les pommes juteuses, on peut faire du jus. Il y avait des décorations faites avec des pommes. Nous avons trouvé la robe de pommes très jolie.

Anna, Elyne et Ona

Comment obtient-on du jus de pommes?

D’abord, on casse les pommes en mille morceaux avec un concasseur. Après, on place les morceaux dans le pressoir. Ensuite, on tourne une manivelle. La presse écrase les morceaux et le jus des pommes s’écoule. Enfin, on le récupère dans une carafe et on peut servir le jus dans des verres.

Emma, Sélèna et Léo ; Kenza, Eline et Alix

Les champignons

On compte environ 4 000 espèces de champignons en Alsace. Il y en a de toutes les couleurs, de toutes les formes. A l’exposition, il y avait des champignons comestibles, des champignons sans valeur culinaire, des champignons à éviter, des toxiques et des mortels. Un code couleur nous a permis de le savoir. En voici quelques-uns : lépiote élevée, coulemelle, cèpes de Bordeaux et vesse de loup : comestibles ; scéloderme et russule brûlante : à éviter ; lycogale saignant et ralipose bisannuel : sans valeur culinaire ; cortinaire et amanite tue-mouche : toxiques ; amanite phalloïde et paxille enroulé : mortels.

Bon à savoir : certains champignons ne se consomment que cuits.

Si on n’est pas sûr, mieux vaut ne pas y toucher et encore moins les cueillir!

Louisa, Jayson et Sonia ; Achille, Edgar et Timothée

Le miel

Après avoir butiné les fleurs, les abeilles retournent à la ruche et remplissent des cadres de miel. Puis, une fois que les cadres sont remplis, les abeilles les recouvrent de cire. Quand la ruche est pleine de miel, l’apiculteur extrait les cadres, enlève la couche de cire et place les cadres dans l’extracteur. L’extracteur fait tourner les cadres. Le miel est projeté sur le bord de l’appareil. On peut alors le mettre en pot.

Lucia, Aaron et Bastien

A la cueillette des pommes

Nous, les élèves de CP CE1 de Mme Welterlin et CE2 CM1 de Mme Daul sommes partis à la cueillette et au ramassage de pommes. Le vieux pommier, dans le pré de l’école, était bien fourni mais les pommes, bien accrochées sur ses plus hautes branches, ne se laissaient pas facilement cueillir.

Au presbytère, c’était une autre histoire. Les pommiers du verger n’avaient pas, cette année, donnés beaucoup de fruits. Les pommes tombées au sol étaient bien cachées sous les herbes mouillées. Il fallait, pour les voir, regarder attentivement puis trier les pommes, car certaines étaient à moitié pourries. Le pommier dans la cour du presbytère était, quant à lui, rempli de fruits! Heureusement, Louisa avait apporté sa gaule. Nous avons pu faire tomber les pommes en secouant l’arbre ou en cueillant les fruits avec cet outil. Attention, quand il pleut des pommes, ça donne des bosses!

Finalement, la caisse s’est, petit à petit, remplie grâce à la participation de chacun. Ces pommes pressées par Junatur donneront du bon jus.

Comme nous sommes impatients et gourmands, nous avons supplié les maîtresses pour goûter une belle et bonne pomme. Humm! Qu’est-ce que c’était bon!

Le 10 octobre, nous irons à Bouxwiller découvrir les nombreuses variétés de pommes mises en valeur par les arboriculteurs du secteur. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises, de nouvelles découvertes autour de ce fruit nous attendent !

Des objets anciens à l’école

C’était comment quand Mamie et Papi étaient petits? Pour mieux comprendre la vie quotidienne dans les années 1950, les enfants de CE1 des deux classes ont rapporté un ou plusieurs objets anciens. Après les avoir présenté à leurs camarades, les élèves ont rédigé de petites fiches explicatives destinées à l’exposition de ces objets dans notre musée.

On y trouve des objets permettant de conserver ou transformer la nourriture : une baratte à beurre, une gamelle pour le repas de midi, une clayette pour sécher les fruits, plusieurs « Milchkannelle » et un grand bidon à lait, des moulins à café, un hachoir à viande,… Y figurent aussi des objets utiles aux tâches ménagères ou au bricolage : des fers à repasser en fonte, une machine à laver, des vilebrequins, une burette à huile,… Un grand merci à la famille d’Eline qui a fourni de nombreux objets.

Aucun objet ne fonctionnait à l’électricité. Le plastique n’était pas encore utilisé. Certains objets comme la bouillotte ou la chaufferette à braises témoignent de l’absence de confort dans les maisons.

Le musée se trouve dans le couloir au premier étage de l’école. Il est ouvert tous les jours pendant les 10 minutes d’accueil du matin et de l’après-midi ainsi qu’à 11h30 et à 16H jusqu’au 1er juillet. Si votre enfant ou petit-enfant est au CE1, il se fera un plaisir de vous servir de guide.

A la découverte d’un cours d’eau

Accompagné par Annelise de la Maison de l’Eau et de la Rivière, les CE1 CE2 sont partis en forêt à la découverte de l’Eichel et de la biodiversité de la zone humide. Depuis la source de l’Eichel jusqu’à l’étang du Donnenbach, les élèves ont participé à diverses activités pédagogiques qu’ils vous présentent ici.

La source de l’Eichel

Nous étions à la source de l’Eichel. L’eau sortait de la roche en grès. On a placé un thermomètre dans l’eau pour connaître sa température. Elle était de 8,4 degrés. Le grès c’est quoi? Le grès est une pierre qui s’effrite. Nous avons frotté deux pierres de grès ensemble et nous avons obtenu du sable. Le grès est une roche perméable, cela veut dire qu’elle laisse passer l’eau. L’eau de l’Eichel, qui a traversé une couche de grès est acide. Louise et Louis

Un réseau hydrographique

Annelise a commencé par nous dire qu’on allait représenter un réseau hydrographique, tous ensemble! Nous avons dû bien écouter pour comprendre ce qu’il fallait faire et y arriver. En fait, nous avons représenté le chemin de l’eau de plusieurs sources jusqu’à la mer. Nous avons créé quatre sources, avec des ruisselets qui alimentent des ruisseaux qui se jettent dans deux rivières. Les rivières deviennent des affluents d’un fleuve, qui lui, va jusqu’à la mer. Le fleuve faisait des méandres en aval des sources et en amont de la mer. On trouvait des ripisylves près des ruisselets. Nous avons appris ce qu’est un réseau hydrographique et son vocabulaire. Maïna, Louisa et Bastien

De la source à la mer

Cette activité était de créer, par équipe, un cours d’eau de la source à la mer avec ce qu’on trouvait autour de nous : des bouts de bois, de la mousse, des pierres, des feuilles. On avait une carte avec des instructions : comment devaient être la source et les berges, le lit devait être déblayé, combien de méandres il fallait,… Une balle représentait l’eau. Pour que la construction soit réussie, la balle devait rester dans le lit du fleuve et arriver dans la mer. Chaque équipe y est arrivé.

Nous avons réutilisé le vocabulaire du réseau hydrographique. On a beaucoup aimé cet atelier. Julia, Jade et Colin

La pêche dans l’Eichel

Avec une épuisette, nous avons pêché des insectes aquatiques. Nous les avons mis dans une barquette pour pouvoir les observer. Nous avons trouvé des gammares, des larves de libellules, des larves de phryganes et des larves d’éphémères.

Si on trouve des larves de perles, d’éphémères ou de phryganes, on peut être sûr que l’eau n’est pas polluée. Sonia et Louis

L’écoute du tarin

Avant de finir la journée, nous sommes passés dans une aulnaie (forêt avec des aulnes). Nous nous sommes assis sur un ponton, qui enjambait l’Eichel. Dans cette ripisylve d’aulnes, nous avons écouté le tarin des aulnes. C’est un oiseau qui vient manger le strobile, le fruit de l’aulne. Nous l’avons entendu mais nous ne l’avons pas vu.

Une belle journée, très riche en apprentissages et en expériences pluri-sensorielles. Merci à Annelise.

La visite du château de Lichtenberg racontée par les CE1/CE2 et les CP/CE1

Jeudi 5 mai, les classes de CP/CE1 et CE1/CE2 sont allées visiter le château de Lichtenberg. Elles ont été accueillies par Gaëlle Messang, animatrice dans ce château qui leur a fait découvrir le château et quelques uns de ses mystères à travers un jeu de piste, une visite guidée et un atelier sur les objets de la vie courante au moyen-âge et quelques histoires passionnantes.

Le jeu de piste

Pour découvrir le château, nous avons participé à un jeu de piste pour résoudre un mystère. Nous étions groupés par équipes, une dirigée par Nadia Brahem, une autre par Didier Adolff et une troisième par maîtresse Hélène Daul. Chaque élève avait un livret dans lequel il y avait 6 missions. Chacune nous a permit de découvrir une partie du château. Un trésor était caché. Nous l’avons trouvé avec l’aide de Gaspard le lézard. Le trésor était une phrase à compléter : « La connaissance est le plus beau des trésors. » Cette phrase était cachée dans un coffre en bois dans la casemate. Nous avons mis deux heures trente à résoudre ce mystère. Julia, Salem, Ona, Bastien, Enzo

La visite-guidée du château

Gaëlle nous a expliqué que ce château était très vieux et qu’il appartenait à une famille très puissante qui possédait beaucoup de châteaux comme celui-ci. C’était la famille des Hanau-Lichtenberg.

Le château fort du Lichtenberg et ses défenses

Le château a été construit sur une colline de grès qui faisait partie du Saint Empire Germanique. Il a plus de 800 ans. C’est un château fort avec des meurtrières, des canonnières, des mâchicoulis, entouré par un fossé sec dans lequel il y avait des piquets pointus. Pour entrer, il fallait passer une première porte avec une herse, un tunnel courbe puis une deuxième herse. Un chemin de ronde et un très haut donjon permettait de voir approcher les assaillants.

Une meurtrière est une fente verticale avec un angle en forme de triangle pour empêcher l’ennemi de tirer à l’intérieur.

La canonnière est un trou pour le canon.

Le mâchicoulis est un trou par lequel on pouvait lancer de l’eau bouillante, du crottin, des pierres, tout ce qui pouvait gêner la progression des ennemis. Agathe, Louis, Léo, Colin, Lucia, André

Le château était aussi bien défendu grâce aux herses (grilles) et aux grandes portes en bois très lourdes qu’il possédait à l’entrée du château.

L’habitation du seigneur

Comment reconnait-on la maison du seigneur? On la reconnait grâce aux grandes fenêtres et aux fenêtres rondes qui étaient munies de vitraux. Elle possède un balcon sans mâchicoulis. Il y a des gravures qui décorent la façade. Il n’y avait pas de système de défense sur le bâtiment où habitait le seigneur. Sa maison était jolie. Sonia, Jade, Charlotte, Matthias, Alix

Au château il y a aussi une chapelle pour que le Seigneur et sa famille puissent prier. Ils priaient beaucoup au Moyen Âge.

La légende des frères ennemis

Il était une fois deux frères amoureux de la même fille. L’un des deux essaya de faire mourir l’autre de soif. Il enferma son frère qui n’avait qu’un peu de pain chaque jour mais comme les murs étaient en grès, il pouvait boire en léchant les murs. Quand son frère le découvrit, il l’enferma dans un cachot sec où le prisonnier mourut. Le premier frère s’en voulut tant qu’il se lança dans le vide entraînant avec lui le chapelain. Dans l’une des salles de la tour, on voit des têtes sculptées qui rappellent cette histoire. Louisa, Eline, Anna, Nathan, Timéo.

Les casemates

Les casemates sont creusées sous terre. C’était d’anciennes caves où on gardait la nourriture et le vin. Elles ont aussi servi pour stocker la poudre à canon. Pendant la deuxième guerre mondiale, les habitants de Lichtenberg se sont réfugiés dans les casemates quand le village était bombardé. Louise, Aimie, Léandro, Maïna et Louis

L’atelier des objets du quotidien

Gaëlle nous a présenté des objets et fragments d’objets qui ont été retrouvés au château pendant les fouilles. Nous avons essayé de deviner en quelle matière ils étaient fabriqué et à quoi ils avaient servi à l’époque des Seigneurs de Hanau-Lichtenberg. Il y avait des pots et des cruches en terre cuite, des pièces de jeux de sociétés, des morceaux d’un poêle en faïence, un boulet de canon en pierre taillée, des clous en métal etc…

Une initiation au ping-pong pour les CE1/CE2

Motivés, les élèves de CE1/CE2 se sont rendus ce vendredi matin à la salle de la Zinsel où les attendait une initiation au tennis de table. Les enfants ont pu évoluer dans trois ateliers, encadrés par Mr Partouche, le papa de Timéo, entraîneur à l’association locale de ping-pong. Différents exercices mobilisant le maniement de la raquette dans des situations diverses ont été proposés. Maintenir la balle en équilibre sur la raquette sans ou avec déplacement, des jongles avec différentes variantes, des échanges simples… Apprécier la trajectoire et la vitesse de la balle, se placer à temps et réussir à renvoyer la balle… pas si simple! Des compétences visuo-motrices sont à travailler!!

Au bout d’une séance, les élèves ont pu constater eux-mêmes les progrès réalisés. Ils espèrent bénéficier l’an prochain d’un cycle complet de tennis de table. Cette initiation leur permet d’ores et déjà d’investir avec plaisir les tables de ping-pong récemment acquises par l’école.

Les CE1 CE2 plantent une haie

Les élèves de CE1 CE2 ont invité Mr Edgar Ledermann pour leur apprendre ou leur rappeler comment planter une haie. Une haie ne se plante pas n’importe comment, ni n’importe quand.

En premier, il faut creuser un trou, pas trop profond. On peut avoir placé une bâche pour éviter que les mauvaises herbes n’empêchent les jeunes plants de pousser. Il faut ensuite placer l’arbuste dans le trou en faisant attention que les racines soient à ras du sol. On remplit le trou de terre et de terreau. Il faut tasser la terre pour que l’arbuste reste bien en place. Ensuite, il ne faut pas oublier d’arroser, même quand il pleut le jour de la plantation. Finalement, il faut attendre que ça pousse.

Julia, Agathe, Léandro et Louise

Julia, Agathe, Léandro et Louise