A l’automne, on plante. Au printemps, on observe.

Que sont devenus les pommiers que nous avons plantés à l’automne aux abords de l’aire de jeux? Ont-ils changé? Et comment?

Equipés de papier, de crayons et d’une gomme, nous voilà partis pour une séance d’observation et de dessin en extérieur.

En passant à proximité, il y a quelques semaines, nous avions déjà observé l’apparition de bourgeons. Cette fois-ci, les bourgeons s’étaient transformés en boutons de fleurs blanc-rose et en fleurs blanches. Nous sommes surpris que le deuxième pommier ne se développe pas au même rythme que le premier, il n’a pas encore de fleur.

Les arbres plus âgés qui entourent nos pommiers sont tous entièrement couverts de belles fleurs. Et là, surprise… Nous ne sommes pas les seuls intéressés : des abeilles et autres insectes pollinisateurs butinent à tout va!

Après ces observations et remarques collectives, suivies d’un rappel de vocabulaire et de connaissances préalablement acquises, chacun choisit une branche de l’un des arbres fruitiers alentour, s’installe confortablement et s’évertue à la représenter le plus fidèlement possible. Plus facile à dire qu’à faire! Certains adeptes de la règle, se rendent rapidement compte de son inutilité, d’autres usent et abusent de la gomme, insatisfaits par leur production.

Cette séance de dessin d’observation renouvelée dans quelques semaines sera source de multiples apprentissages en sciences. Au-delà de l’étude des transformations qui s’opèrent au printemps, elle permet également la prise de conscience de son environnement et de la valeur du vivant.

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